Voulez-vous être métaphysique avec moi ?

Voulez-vous être métaphysique avec moi ?

Au réveil, en ce moment, je suis métaphysique. Savez-vous ce que cela veut dire ? J’aimerai aujourd’hui demander à un rédacteur de journal (libération, marianne, jdd, else, …) si lui aussi se demande qui le lira ? Je veux dire, actuellement, je peux être lu par tout le monde, pensons à des enfants de 7 ans, des infirmières, des profs, si ça se trouve on me lit même en classe, bref, j’ai un public pour être honnête, or, lit-on pour être lu ? Là est la question. Demandez donc à Shakespear s’il écrivait pour être lu ? Vous pensez que je me compare à Shakespear ? Absolument. En réalité, non que je me compare, mais que je pense être à son niveau, environ… c’est affreux, le réalisme lorsqu’il craint d’être détruit.

Il y a quelques années (on se dit tout!), j’avais un peu honte de parler de mes écrits… je me souviens, j’étais en train d’écrire mon premier roman et parfois, comme je fréquentais un club spécialisé dans les… comment dire, un club qui avait été fondé, à la base, pour accueillir les rescapés (aux Etats-Unis), de la seconde guerre Mondiale, et leur famille, etc., et qui était devenu un club pour accueillir des gens qui potentiellement avaient des problèmes, comme moi ; bref, et donc je m’étais fais quelques amis, ou des connaissances, peu importe, et on me demandait ce que je faisais dans la vie, alors que j’écrivais mon premier livre, et j’avais un peu honte d’en parler, tandis que ça a été un vrai succès (à mon égard), j’ai ensuite eu beaucoup plus de facilité d’en parler et de parler du deuxième (qui est le prolongement du premier, ce sera une série, une trilogie comme… vous savez comme quoi, je crois, mais en fait pas vraiment). L’assurance de l’expérience ou du succès ? Vraie question ! Dans le même registre, parfois je traverse le rue à tel moment et je me dis soit « imagine si j’avais traversé la rue à un autre moment, ça aurait été dramatique » ou, « imagine si j’avais traversé la rue à un autre moment, ça aurait été tellement mieux », en fonction. On dit souvent que Dieu est dans les détails, non ? Bon, c’est vrai qu’il y a toujours des rabats-joies pour nous rappeler que l’on dit cela du diable aussi, mais, avouez, on aimerait bien l’oublier un peu, parfois, non ? Le diable. Alors, justement ! J’ai quelques trucs métaphysiques vous êtes prêts ? C’est partit ! (on saute une ligne, pour aérer un peu la lecture).

Qu’est-ce qui différencie un terroriste de l’abbé Pierre ? Qu’est-ce qui différencie un terroriste de « quelqu’un de bien » ? On est d’accord sur une chose, fondamentale à mes yeux, car je pense comme Voltaire sur ce sujet, qui lui, (ôde à lui!), préférait voir 100 coupables en liberté qu’un seul innocent en prison… on est donc d’accord sur une seule chose, le terroriste mérite d’aller en prison à vie, pas « quelqu’un de bien ». Mais, est-ce que vous ne trouvez pas que la balance naturelle de la justice de ne s’équilibre pas en termes de souffrance car, si les terroristes vont en prison, il y a beaucoup de victimes du terrorisme ? J’espère que vous me suivez. Alors on peut dire, « ce qui différencie le terroriste de « quelqu’un de bien » ce sont les choix ! », j’adore expliquer les choses par les choix, car je crois que les choix sont fondamentalement importants, mais amusons-nous un peu, (ou pas), qu’est-ce qui façonne les choix ? Pourquoi y a-t-il des gens qui, arrivez à trente ans, ont envie d’aider leur prochain, et d’autres qui ont envie de mettre des bombes dans des centres commerciaux ? La plupart des gens sont normaux, je veux dire, j’habite à Paris (et j’y suis bien), et je fais, disons régulièrement, des balades, et je croise plein de gens normaux, mais là encore, qu’est-ce qui différencie les gens normaux de ceux qui viennent nous demander une clope et qui n’ont pas, régulièrement, de feu pour l’allumer ? Si tu n’as pas de clopes sur toi et pas de feu, cela veut dire que tu ne fumes pas, croyez-moi. Hein ? Qu’est-ce qui différencie ces deux catégories ? On saute encore une ligne.:)

La dernière fois j’étais avec un ami au Champ de Mars, sous la tour Eiffel, on mangeait un hot-dog frites coca-zéro, qu’on avait payé une fortune, 18€ environ. Et alors que nous mangions tranquillement, trois gars viennent me voir et me disent « frank ? Paul ? Martin ? » je réponds non à chaque fois, ils lâchent l’affaire et en s’éloignant de nous ils lancent à mon pote, « ça va vous avez pas trop peur ici ? »… Tandis qu’à quelques mètres, je n’ai pas regardé, mais il y avait peut-être un honnête homme qui promenait son chien. Qu’est-ce qui différence ces trois abrutis de cet honnête homme ?

Qu’est-ce qui me différencie-moi, alors que je suis en train d’écrire (pour rire un peu…), d’un type (ou d’une nana) qui va saisir un couteau dans sa cuisine et sortir avec. Juste ça…

Je trouve que l’on arrive au particularisme. Chacun étant déterminé par un nombre de choix, de décisions, d’acceptation d’une éducation et devient ce qu’il est. C’est à peu près ça, le particularisme.

Dans la vie, dans la Nature, il y a de la différence, il y a les noirs et les blancs, c’est différent, ça n’est pas la même couleur. Mais toutes ces différences que nous avons les uns avec les autres, ne nous empêchent pas de vivre les uns avec les autres, ce qui est fondamental à comprendre dans un monde où il y a encore, des terroristes et des violeurs !

On fait souvent l’ôde à la différence, c’est bien d’être différent. Mais il y a des limites…

Donc je vous repose la question : qu’est-ce qui différencie quelqu’un de normal, quelqu’un de bien, d’un terroriste (ou d’un violeur) ?

Personne n’a envie de trouver des circonstances atténuantes au terroriste et au violeur, et ce serait d’ailleurs un Monde invivable si tel était le cas, mais qu’est-ce qui nous différencie d’eux ?

J’en ai une autre pas mal du tout, lisez-ceci : qu’est-ce qui différencie une personne qui n’a jamais vécu d’injustice d’une famille de victime d’un attentat terroriste ? L’heure, l’endroit, l’ADN ?

Quel homme, quelle femme a le droit de se lever et de se dire que tout va aller bien dans sa vie ? Celui ou celle qui croit en la justice ! Qui croit que l’injustice ne peut perdurer ! Qui croit que les terroristes méritent la prison à vie ! Etc.
Mais, saviez-vous qu’il y a eut des larmes de joies dans le Monde le jour du 11 septembre 2001 ?

Qu’est-ce qui différencie celui qui pleurait de douleur, celui qui pleurait d’inquiétude et celui qui pleurait de joie ?

La vie devrait être un plaisir. On devrait se lever, faire un travail que l’on aime, aimer quelqu’un, avoir une famille, et s’enrichir personnellement.

Alors peut-être que ce qui différencie le terroriste de quelqu’un de normal, c’est la vision qu’il a du Monde. Peut-être que, lorsque le premier veut le détruire, le second veut le révéler. Peut-être que c’est le point de vue la différence ; la réflexion. Ou simplement l’intelligence contre la bêtise…

Je fais peu de politique sur cet article car j’ai pas envie mais : dans un Monde où c’est la Charya qui est le système autoritaire nous (gens normaux) sommes tous morts. L’Afghanistan est-il si loin de la France ? Peut-être.

Vous êtes-vous déjà demandé si l’éternité, après la vie, pouvait être une souffrance inébranlable ? Moi oui, certains matins, (lol). Vous savez, des fois on est pas bien, ou si, ou ça, (ou on est parfaitement bien mais on croit qu’on est pas bien… ça c’est assez génial aussi), comme lorsque l’on dort en garde à vue, ou autres, vous m’avez compris, et bien, de ce point-là de réflexion à ce moment-là, tout peut devenir angoissant…

Alors, je fais remonter la question ici : qu’est-ce qui différencie un terroriste d’une bonne personne ? Qu’est-ce qui fait que certains posent des bombes quand d’autres entrent au Panthéon ? Que faut-il faire pour avoir les grâces d’un pays, des opinions ? Et, diriez-vous qu’un terroriste souffre plus que Simone Veil (par exemple), ou que Voltaire ? Diriez-vous que les terroristes souffrent plus que les gens honnêtes, car ce serait normal, non ?

On peut répondre, les actions gratifiantes comme, s’occuper intellectuellement, servir les Arts, etc.

Inéluctablement il y a des actions (des choix) qui amènent au Panthéon et d’autres en prison à perpétuité. Vaut-il mieux être au Panthéon ou en prison à perpétuité ? Sans parler de ce qu’il se passe après la mort… des fois j’y pense, et j’espère profondément que l’on me dira, tu as été quelqu’un de bien, blablabla, et que l’on fera mes éloges quand le terroriste lui ira en Enfer, et ce serait justice, non ?

En fait je crois que derrière tout ça, j’ai peur que ce soit le terroriste qui gagne. Que sur Terre et aux Cieux, ce soit celui que l’on encense, que l’on fête, et qu’il triomphe. S’il triomphe sur Terre, sachons-le, c’est la Charya, avez-vous peur comme moi de la Charya ? Moi oui.

En fait, j’ai peur que l’on remplace Voltaire par Ben Laden, il y a des raisons, non ?

Alors ? Qu’est-ce qui différencie une personne bien d’un terroriste ? Sa vision du Monde, ses choix, ses lectures, sa curiosité, sa décision d’écouter ses parents et l’école et sa volonté de devenir quelqu’un de bien tandis qu’à 35 ans le terroriste ne s’étant jamais posé toutes ces questions décide de passer à l’acte de manière désinvolte (ou presque).

Bon, ne minorons pas, plus de 99,999999 % de la population n’est pas terroriste et voudrait ce fléau ne plus exister sur cette magnifique planète que nous occupons, certes ! Mais il y en a toujours…

La plupart des gens, sont comme vous qui lisez ce texte, normaux ! Ils veulent être heureux, et vivre tranquillement, sans problèmes. Alors qu’est-ce qui différencie la masse de population que nous sommes, de ces êtres sans empathie ?

J’avais demandé (oui je fournis un peu ce texte, lol) à une personne qui travaillait dans les services secrets de je ne sais plus quoi, quel était le prototype psychologique d’un terroriste (s’il y en avait). Vous savez ce qu’il m’a répondu ? Nous sommes incapable(s), aujourd’hui, de le déterminer car la psychologie d’un terroriste n’existe pas dans nos raisonnements. En gros, il m’a expliqué que nos intelligences et même la sienne (alors membre des services secrets) ne permettent pas de comprendre celle (si elle existe) des terroristes. En gros, il m’expliquait que nos deux mondes étaient trop différents. Dingue, non ? Cela veut dire que l’on ne peut, à priori, pas comprendre la psychologie d’un terroriste car celle-ci n’existe pas dans le fonctionnement intellectuel normal des personnes que nous sommes ! En gros, on sait pas.

Alors, vous, vous savez ? Qu’est-ce qui différencie l’abbé Pierre d’un terroriste ?

La société dans laquelle j’appartiens, honore les gens de Paix, les intellectuels, celles et ceux qui font avancer le Monde, pas les terroristes, alors il est tout à fait normal que je serais terrifié d’être un terroriste, mais dans leur monde de terroriste chelou, ils honorent peut-être ceux qui posent des bombes et tuent des innocents, alors ils seraient horrifiés de faire le bien.

J’ai bientôt fini, mais je veux maintenant apporter à nôtre réflexion, lol, le sens du Bien et du mal. Faire le Bien et être quelqu’un de bien, servir le Bien, c’est quoi ? C’est assez simple, c’est faire sa vie sans faire de mal aux autres, enfin, à celles et ceux qui ne l’ont pas mérité ! C’est être juste. Faire le mal, c’est faire du mal aux autres, enfin, à celles et ceux qui ne l’ont pas mérité ! C’est être injuste.
Pas mal comme définition, non ?

Bon, j’ai pratiquement fini. Je voulais partager toutes ces questions avec vous ! J’espère que vous êtes contents, lol.

Alors je finirai par une question ouverte, pensez-vous que faire le mal est contre-nature ? Parce que moi, oui.:)

Merci de m’avoir lu et bonne journée à toutes et à tous !:) lôvspiritonyou.

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